Frédéric Boyer : Ecrire pour « démasquer l’impossibilité de notre situation face au mal » (Si petite)
Rentrée littéraire 2024
Louise Chennevière, Lucile Novat, Julia Deck, Hélène Gaudy, Eva Baltasar, Célestin de Meeûs, Eliot Ruffel ou encore Shane Addad : tels sont les premiers noms qui, selon Collateral, font de cette rentrée littéraire 2024 une rentrée placée sous le signe du féminisme et de la puissance retrouvée des luttes.
Entretien avec Felicia Viti : écrire la vie quand on aime (La Fille verticale)
Sylvain Prudhomme : Les Cailloux du désert (Coyote)
Shane Haddad : l’errance écorchée (Aimez Gil)
Juliette Rousseau : “Aujourd’hui je vois une double généalogie, genrée et rurale, dans ce rapport honteux et méfiant à l’écriture littéraire” (Péquenaude)
Julie Pagis : le consentement à l'autorité (Le Prophète rouge)
Eva Baltasar : en proie au désir (Mammouth)
Gaël Faye : Habiter l’entièreté de ses origines (Jacaranda)
Grégoire Bouillier : « #je-vois-ce-que-je-veux-et-j’en suis fier » (Le Syndrome de l’Orangerie)
Emmanuelle Lambert : “Plus qu'un droit à la critique, je crois que les écrivains ont un devoir de distance par rapport à la société” (Aucun Respect)
Du témoignage à la résistance (sur Isabelle Cohen et Sarah Kofman)
Lionel Ruffel : “La question c’était comment continuer à désirer écrire sans désirer jouer à l’Auteur avec un A majuscule ?” (Trois éveils)
Déborah Costes : Journal de la puterie (Reprendre corps)
Christine Montalbetti : Imaginer la vie des autres (La Terrasse)
Véronique Tadjo : L’origine de la violence (Je remercie la nuit)
Hélène Gaudy : “Mon livre est devenu une expérience vivante, qui ne cherche pas tant à approcher une vérité qu’à faire bouger les rôles que chacun tient en famille” (Archipels)
Abigail Assor : Qui est fou ? (La Nuit de David)
Shane Haddad : Un désarroi dans la voix (Aimez Gil)
Romane Lafore : Révélation d’une catho tradi (La Confession)
Faïza Guène : Kiffe kiffe hier ?
Justine Augier : une certaine idée du droit (Personne morale)
Jacques Rancière : « La libération ne vient pas de la connaissance de sa condition mais au contraire de la volonté de ne plus la connaître »
"Houris" de Kamel Daoud ou… écrire sa catabase
"Fugues" ou les aventures du premier roman
Claude Faber : « Le rôle du libraire est plus important pour le deuxième roman »
Marie Vingtras : « Les premiers romans semblent être une vraie passion française » (Les Âmes féroces)
Guillaume Marie : L’écriture en état de grâce (Je vais entrer dans un pays)
Louise Bentkowski : « Si la parenté avait à voir avec l’invention, je voulais pouvoir revoir l’histoire inventée sur laquelle je reposais » (Constellucination)
Laure Gouraige : « Comme écrivaine, je m’inquiète d’être répétitive » (Le Livre que je n’ai pas écrit)
20 ans après « Kiffe kiffe demain » : entre Faïza Guène et son double littéraire Doria « ça bouge pas »
Célestin de Meeûs : « Mon roman peut se lire comme la rencontre de deux, voire d’une multitude de soliloques » (Mythologie du .12)
Laure Defiolles : « Le deuxième roman est tout simplement l’étape où l’on sait qu’un écrivain est capable (ou pas) de transformer l’essai »
Joy Majdalani : Ni victimes ni icônes (Jessica seule dans une chambre)
Etienne Kern : « Les perdants offrent un matériau romanesque privilégié parce qu’ils montrent l’image la plus juste de notre condition » (La Vie meilleure)
Hélène Giannecchini : Réinventer les liens de filiation pour « tenir ensemble » (Un désir démesuré d'amitié)
Laure Gauthier : « Quand on commence à écrire, tout dialogue : depuis les paysages qu’on traverse jusqu’aux films, aux rencontres » (Mélusine reloaded)
Amira Ghenim : Le goût amer de la domination des femmes (Le Désastre de la maison des notables)
Jennifer Tamas : « On peut situer la galanterie dans l’histoire des sexualités et comprendre la révolution culturelle » (Peut-on encore être galant ?)
Lucie Taïeb : enquête dans les ruines hantées du capitalisme (La Mer intérieure)
Gwenaëlle Aubry : dépersonnaliser, dit-elle
Julia Deck : « Jusque-là, je m’étais refusée à utiliser le matériel autobiographique : un tel interdit, cela ressemblait à un désir refoulé » (Ann d’Angleterre)
Ananda Devi : « L’histoire commune de l’humanité nous éclaire et nous condamne » (La nuit s’ajoute à la nuit)
Eva Baltasar : voix sauvage, poétesse aguerrie (Mammouth)
Louise Chennevière : « L’imaginaire de la jeune fille, que je cherche à démonter, a imposé une violence réelle à nos corps » (Pour Britney)
Julia Deck : À la poursuite de ma mère (Ann d’Angleterre)
Lucile Novat : « Les prises de parole des meufs kamikazes sont les courroies de transmission qui autorisent la discussion » (De grandes dents)