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Photo du rédacteurChristiane Chaulet Achour

Michel Serfati : Ismène la sœur oubliée


(Détail de couverture)


Happé par « le blanc du mythe » que représente pour lui Ismène, Michel Serfati lui consacre un roman. Il remarque que lorsque le nom d’Ismène apparaît, il s’efface très vite au profit de celui de sa sœur, Antigone… A quoi peut-elle prétendre face à une pureté héroïque ? 

Si les créateurs sont légions à avoir voulu, d’une façon ou d’une autre, s’emparer de celle qui dit non au pouvoir – mais oui aux dieux, faut-il le rappeler…–, peu nombreux sont ceux qui se sont intéressés à celle qui dit oui à la vie. 

 

Si on a pu dire que les mythes persistent, résistant à l’usure du temps, c’est parce qu’ils sont des références et des modèles pour les êtres humains. Ismène n’a pas acquis ce statut. Pourquoi s’est-elle diluée dans l’arrière-plan de cette famille des Labdacides alors que les autres membres ont une place dans la mémoire de la civilisation occidentale et, en partie, de l’humanité : Créon, Jocaste, Etéocle, Polynice, Antigone évidemment ? Est-elle humaine, trop humaine !... 

 



 

 

Les XXe et XXIe s., si attentifs à la condition es femmes et à leur place dans les sociétés, ont-ils vocation à réparer les oublis, les effacements, les relégations ? Ont-ils vocation à revisiter ce personnage de l’Antiquité grecque lointaine ? C’est sur celle qu’il nomme « l’oubliée du mythe » que Michel Serfati a construit sa fiction romanesque pour l’imprimer dans nos mémoires et en faire une référence possible d’une liberté féminine, exceptionnelle à son époque et dans les siècles qui suivent, pour la construire en exemple ou en possibilité aussi singulière soit-elle : « Voilà le parcours d’une résiliente passionnée qui a refusé de devenir une héroïne, une femme moderne qui, presque inaudible, murmure depuis vingt cinq siècles aux femmes et aux hommes d’aujourd’hui », écrit le romancier dans une intervention précédant l’édition de son roman ( in La Voix du mythe, 2022). 

 

Se définissant comme un « artisan d’écriture », Michel Serfati précise qu’il se veut raconteur d’histoires et non spécialiste universitaire des mythes. Le point de départ de son engouement pour Ismène fut la lecture de l’Antigone d’Henry Bauchau. Ces lectures furent suivies d’autres : « partout le même vide abyssal concernant Ismène ». Il lit aussi deux autres créations, celle de l’autrice de théâtre néerlandaise, Lot Vekemans (1965), Sœur de (2005, traduit en 2010) ; et celle du poète grec, Yannis Ritsos (1909-1990), Ismène (1971). Si ces textes l’intéressent, ils ne correspondent pas à l’Ismène qui est en lui. 

 

Il sait très rapidement qu’il veut écrire sur Ismène mais sans bousculer le mythe : non par manque de conviction mais par conscience de l’inadéquation d’un tel projet. Malgré tous les défauts dont elle est affublée, d’autant plus rédhibitoires qu’ils sont l’envers des qualités d’Antigone, c’est vers elle que s’est dirigé le désir d’écriture : « Ismène, personnage plus ambigu et plus complexe à mes yeux qu’il n’y paraît, est aussi du côté de la vie, du désir. Je la trouve belle, elle me " fait envie", loin d’une sorte de dolorisme dont Antigone me semble empreinte ». 

 

Dans l’impossibilité d’en faire un mythe, le romancier a voulu lui donner ce rôle de protagoniste d’un roman, laissant au théâtre la force du déploiement du mythe. Il fallait réparer une injustice sans remettre en cause l’indéboulonnable Antigone à travers les siècles. Avec Ismène le pari était moins risqué que celui d’Henry Bauchau faisant d’Antigone un personnage romanesque, roman plébiscité par les lecteurs mais critiqué par les passionnés inconditionnels du théâtre grec. 

 

Comment donner corps à un personnage romanesque, quels écueils éviter? Pour remplir le contrat qu’il s’est fixé, Michel Serfati a déplacé le temps de son récit, de la Grèce ancienne à celui de l’époque de Sophocle. Par ailleurs, il fait de la survivante des Labdacides une errante, une voyageuse, poussée dans les retranchements les plus inattendus de ses choix : « Il me semble que l’opposition entre les deux sœurs n’a été le plus souvent pointée que sous l’angle du courage et de l’insoumission de l’une versus l’assujettissement de l’autre à un modèle patriarcal, en occultant la question du désir comme force vitale, en imposant un assourdissant silence sur la virginité d’Antigone ». 

 

A quel prix, dans la société de cette époque – et dans la société d’aujourd’hui où le patriarcat est loin d’avoir rendu les armes –, une femme peut-elle vivre contre la loi des hommes, sans renoncer à sa sexualité et sans y laisser sa peau ? Il me semble que c’est bien l’enjeu du roman de Michel Serfati : Ismène, le blanc du mythe mais peut-être surtout son contrepoint – « motif secondaire qui se superpose à autre chose » – , deux versions possibles de la féminité ? 

 

La première partie du roman était la plus délicate à écrire puisque, adossée à la pièce de Sophocle, elle avait peu de liberté thématique. L’auteur ne pouvait que tenir compte des invariants du récit et ne jouer que sur des éléments secondaires. Ainsi, il donne en ouverture une scène inventée : elle campe immédiatement Antigone, alors petite fille de sept ans, comme une enfant tourmentée qui trouve refuge dans les bras de sa grande sœur de six ans son aînée, pour apaiser ses terreurs nocturnes. Ce statut d’aînée sera rappelé à différentes reprises dans le récit. La terreur d’Antigone est due au cauchemar qu’elle a fait, cauchemar prémonitoire des malheurs qui vont s’abattre sur la famille. Ismène se souviendra qu’elle ne faisait pas partie des trois bébés nés dans la violence et le sang. Le romancier laisse planer le doute sur la possibilité qu’Ismène ne soit pas la fille d’Oedipe mais ne creuse pas cette piste jusqu’à une certitude : « pourquoi n’avait-elle pas pris place, elle, Ismène, dans cette épouvantable série » ? 

 

Ismène poursuit : « Les yeux secs d’Antigone étaient impressionnants comme marqués des cadavres qui les peuplaient ». Cette phrase qualifie définitivement (dans ce roman) Antigone comme une enfant marquée par la mort : que ce soit le corbeau noir planant le jour de sa naissance, son prénom insolite donné par son père, son refus de nourriture – des essais de psychanalyse ont évoqué l’anorexie d’Antigone –, son refus de tous les plaisirs de la vie des plus quotidiens aux plus recherchés. Le caractère particulièrement heureux d’Ismène est assombri par les présages de sa sœur sans pour autant lui enlever sa joie de vivre dont la marque visible est sa voix cristalline et sa pratique du chant. On lira les anecdotes qu’essaime le romancier pour accentuer le caractère sans concession d’Antigone et s’attarder sur Ismène : sa découverte émerveillée de l’acte d’amour, des baignades et de la nature, ses aventures amoureuses dont celle avec Hémon, père de l’enfant qu’elle porte sans qu’il le sache, lui qui est devenu le fiancé d’Antigone. Cet échange amoureux laisse dubitatif.  

 

Ainsi la première partie s’enrichit d’approfondissement des portraits des deux sœurs, la sombre Antigone et la lumineuse Ismène, libre de son corps, de ses amours et distante des impératifs de sa lignée. Elle est prête à entrer dans la seconde partie dans laquelle le romancier à toute liberté de raconter puisque rien de la précède, puisque personne n’a raconté la vie d’Ismène après la disparition de toute sa famille. Lorsqu’elle perd l’enfant qu’elle porte, elle se retrouve face à elle-même : « Un long silence se fit sur la vie d’Ismène, qui ne mourut pas ». 

 

Il n’est pas question de raconter son devenir pour laisser au lecteur le plaisir de la découverte. On peut dire, qu’à l’instar d’Ulysse, c’est une véritable odyssée qu’Ismène va vivre, odyssée qui n’est pas due aux caprices des dieux mais à sa volonté de femme libre de ne pas se laisser piéger. Chaque étape l’oblige à s’alléger de ce qui faisait son identité de princesse pour accéder pleinement à son identité de femme, ne devant sa vie qu’à sa personnalité, ses activités et ses rencontres. Dans un premier temps, et avec les moyens que lui a donnés Créon, elle va ici et là : « Au gré des humeurs de la jeune femme, le chariot s’arrêtait ici et là, l’hospitalité était la loi, la petite troupe s’établissait quelques jours ou plus, puis elle repartait ». Elle rend visite à Chalkis à Hédon, prêt à la mettre sous sa coupe. Elle revient à Thèbes à la demande de Créon mourant et elle  refuse de prendre la tête de la cité : 

 

« – Je suis femme ; je ne m’élève contre la loi de la cité que parce qu’elle humilie notre sexe, qu’elle cherche à nous faire taire, qu’elle nous ravale au rang d’esclaves. Quant à la loi des Dieux, qui peut prétendre la connaître ? » 

 

D’étape en étape, elle parcourt la Grèce. La fatigue de sa nourrice l’incite à aller à Athènes avant de retourner à Thèbes. Elle y rencontre Sophocle et lui raconte l’histoire de sa famille. Il lui donne rendez-vous un an après pour assister à la pièce qu’il aura écrite à partir de son récit. Elle décide d’aller vers Kotys, l’amour inoublié de ses jeunes années, à Thassos. Elle quitte ce refuge au bout d’une année pour se rendre au rendez-vous donné par Sophocle, curieuse de la pièce à laquelle elle va assister. C’est une séquence très intéressante qui montre l’immense déception qu’elle ressent en écoutant cette pièce à la gloire d’Antigone : « Les tirades de Sophocle l’enterraient, elle l’unique et véritable Ismène, sous la poussière de l’oubli auquel l’assignait une place si ridiculement notée ». 

 

Elle décide d’aller en Sicile avec une lettre de recommandation pour un magistrat de Syracuse. Elle voyage de plus en plus avec le strict minimum et devra fuir encore une fois. Elle se rend à l’ilôt de Motyé, « colonie de Carthage la rivale si puissante. Ce fut aux Barbares qu’Ismène la Thébaine, Ismène l’Hellène, fut soulagée de demander asile ». Bomilcar, le Phénicien, riche marchand et esthète, lui offre une hospitalité généreuse sans lui poser de questions. Lorsqu’elle veut repartir, son hôte lui conseille d’aller à Carthage où il peut l’introduire. Ismène arrive « aux portes du Sud » dans la belle cité de Carthage. Elle y est accueillie, fait un périple dans le désert et y revient. La fin est à lire et non à raconter. 

 

Le roman de Michel Serfati est un roman attachant et qu’on lit, partagée entre ce que l’on sait des deux sœurs et ce que l’on découvre du destin que le romancier invente à Ismène. En cela, il inscrit sa création dans une modernité annonciatrice de temps qui mettront du temps à venir. Il suscite plus d’une réflexion sur le devenir-femme. Comme Ismène, au moment de mourir, le dit à la fille qu’elle a adoptée, s’adressant à toutes les femmes : « apprends à choisir ce qui est juste pour toi, personne ne te fera cadeau de ta liberté ». 

 

Pour compléter la lecture que l’on peut faire de ce roman, il est intéressant de voir, même rapidement, ce que les autres écrivain.e.s ont fait d’Ismène. Cela mettra en valeur l’intérêt de l’invention du roman puisque Michel Serfati est le seul a inventer à son héroïne une vie après la catastrophe. 


 

Yannis Ritsos (en 1971) 

 



  

Le texte grec est un long poème dramatique (traduit du grec par Dominique Grandmont), très prenant. Ismène, vielle femme reçoit la visite d’un jeune officier de la garde, fils de l’ancien homme de confiance de la maison des Labdacides. Il envoie par son fils à Ismène un pot de basilic et un panier de fruits. Au seuil de la mort, il veut faire ses adieux à « la dernière représentante de la grande famille exterminée ». Ismène, dit la présentation, est une « noble dame », « très maquillée et serrée dans son corset, qui conserve cependant le charme indéfinissable d’une beauté éteinte et lointaine ». 

Distraite de sa solitude par la présence du jeune homme, Ismène déroule l’histoire de la famille et l’interprétation qu’elle en donne. C’est une façon pour elle de remettre en marche le temps arrêté. Elle dit son désir de liberté jamais exaucé. Tout au long de son monologue, c’est toujours le parallèle entre elle et Antigone qui s’impose comme si elle n’avait jamais réussi à être quelqu’un d’autre que… la sœur de : 

 

« J’avais pitié d’elle, c’est vrai. Pour un peu, elle m’aurait fait du mal 

à moi aussi. S’ils ont tant célébré sa gloire, 

c’était parce qu’elle leur évitait d’avoir à agir eux-mêmes. Sur 

son visage, 

ils honoraient leur propre résistance vaincue.  

ils se pardonnèrent à eux-mêmes, 

se déclarèrent innocents et se tinrent ainsi tranquilles 

si elle avait vécue, oh sûrement, 

ils l’auraient haïe. Sa seule idée, 

c’était de mourir ». 

 

Une lecture remarquable de ce texte a été enregistrée en Avignon, le 18 juillet 2017 avec Isabelle Adjani et Micha Lescot. Elle est disponible sur France-Culture à la date du 24 septembre 2017. Une réalisation de Alexandre Plank, « poème dramatique plaidoyer en faveur de l’existence et de la liberté ». Ce poème mis en chantier par Ritsos dès 1967 a été achevé  lorsqu’il a été déporté par les colonels sur l’île de Samos en 1971 : « rendre la parole à Ismène, souvent éclipsée pra le caractère intraitable, rétif aux compromis d’Antigone ». 

 

 

Henry  Bauchau (en 1997 et 1999) 

 



 

Des citations d’Henry Bauchau dans son Journal d’Antigone donnent le point de vue qui est le sien concernant Ismène, sachant que jamais elle ne peut éclipser Antigone, dans son désir de création. La comparaison s’impose pour saisir leur différence et leur complémentarité : 

 

« Entre Antigone et Ismène. Le non croissant d’Antigone et le oui croissant d’Ismène. 

Je m’interroge : est-ce que ce non que je n’ai jamais prononcé, est en moi ? Est-ce que c’est un non à la vie comme elle va et que pourtant j’accepte, pour un oui à l’œuvre ? 

Il me semble que le non est en Antigone, dans la mesure où elle m’échappe. C’est un non aux hommes. Non, je ne veux pas être comme eux, même pas comme ceux que j’ai aimés : Œdipe, Clios, Hémon, les deux frères. Non, non, je ne veux pas être comme eux. Et toi Ismène qui portes un enfant, tu ne le veux pas non plus. Tu veux faire une œuvre de vie, pas de mort, pas de puissance, pas une cité avec son or, son armée, ses prisons. Non, rien qu’un tout petit enfant qui veut naître de toi. N’apportant rien. Rien que sa vie ».  

 

Le « Non » d’Antigone n’existe, pour H. Bauchau, que par rapport au « Oui » d’Ismène. Le couple sororal est indissociable. En travaillant Antigone du côté du romanesque, il a conjointement donné épaisseur au personnage d’Ismène qui a si peu de poids, en règle générale. Elle permet d’éclairer autrement son Antigone. 

La « leçon » d’Ismène est que l’héroïsme est plus facile à tenir que la résistance au quotidien qui accepte les compromissions pour assurer la survie. C’est bien une énergie de chaque jour qu’Ismène déploie, cette « énergie douce » qui est inappropriée pour désigner Antigone. Ismène vit, elle est apte au bonheur, elle fait les gestes qu’il faut quand il le faut, elle dit ce qu’il faut entendre, elle est présente et active sans jamais être dominatrice, ni en paroles ni en silences. Le chapitre VIII du roman porte comme titre,  « Monologue d’Ismène ». En fait ce sont les récits d’Ismène qui font revivre le passé, la mémoire et qui guident les mains de sa sœur. Elles sont toutes deux créatrices non pour rivaliser mais pour conjuguer leurs efforts pour faire naître la sculpture ; elles sont solidaires et unies, elles œuvrent dans le même sens contrairement à leurs frères qui ne sont que dans le heurt et la compétitivité. Plusieurs fois, au cours du roman, elle affirme qu’elle n’était pas héritière de la folie des siens. Et si elle est là pour voir sa sœur emmener par les gardes, elle est « très droite, très belle, seule au milieu de la ville terrorisée », dernière image qu’offre Bauchau d’Ismène. 

 

Porteuse d’une sororité active, elle est le « oui » à la vie et le « non » à un certain héritage auquel Antigone n’a pas su/voulu se soustraire. N’est-elle pas alors – plus qu’Antigone – « un modèle de ce que pourrait être une pensée, une éthique, une action féminine délivrée des modèles masculins qui pèsent encore tant sur les femmes », modèles de sacrifice, d’héroïsme et d’héritage à porter contre la violence, la compétition et la mort ?  

 

 

Lot Vekemans (en 2005) 

 



 

 

Cette fois, Ismène n’est plus sur terre mais dans l’au-delà. Le titre même de la pièce dévoile ce lien dont elle n’a jamais pu se défaire, qu’elle n’a jamais pu dépasser ou effacer. Aux prises avec les chiens et les mouches, elle s’adresse aux spectateurs pour dire l’histoire de sa famille comme elle l’a vécue et interprétée. Il faut comprendre de qui il parle car elle se refuse à prononcer le nom de sa sœur : 

 

« Ma sœur et moi… c’était 

Je ne sais pas 

Pour elle j’étais un être inférieur 

Un être sans conséquence 

Parce que je n‘étais pas la meilleure 

Ou que je ne voulais pas l’être 

Pas la plus rapide 

Pas la première 

Elle oui ». 

 

« Non, nous n’étions pas une famille rigolote 

Toute ma famille 

Une bande de fous 

Le père qui se crève les yeux 

La mère qui se pend à une corde 

Et les frères qui se transpercent le cœur pour une idiote 

Histoire de trône 

Des cinglés, tous autant qu’ils étaient 

De ce point de vue je vivais dans un asile de dingues » 

 

Le monologue d’Ismène est à la fois une complainte sur le malheur de sa vie et un règlement de comptes sans pour autant qu’elle ne soit parvenue à se délivrer de sa famille et de sa sœur. 

 

 

On voit donc que Michel Serfati n’est pas entièrement seul dans l’intérêt porté à Ismène. Si Henry Bauchau l’introduit pour les besoins de son Antigone à son roman, il est le seul à raconter sa vie après qu’elle soit restée la seule vivante de cette « famille de dingues » ! Il initie aussi une lecture féministe intéressante. 

 

On attend avec intérêt un 3ème tome de la création de Blanche Sabbah dont on a déjà les deux premiers tomes (2022 et 2023), Mythes et Meufs, puisqu’Ismène ne figure pas encore dans les figures répertoriées et présentées avec tant d’originalité, comme seule une activiste féministe pourrait le faire. Elle trouvera dans le roman de Michel Serfati de quoi nourrir son savoir, son impertinence et son imagination ! 




 

Michel SERFATI, Ismène la sœur oubliée, Paris, éditions du Canoë, janvier 2024, 276 p., 18 € 





La Voix du  mythe - Des voies littéraire contre les fissures de Babel, (Dion C. Chaulet Achour et L. Lévêque), Effigi Edizioni, 2022, 206 p., 18 € 

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