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Marianne Alphant :  « J’avais toujours eu le projet d’écrire sur le ménage, cette activité rituelle, négligée, surtout féminine » (L’Atelier des poussières) 

Photo du rédacteur: Johan FaerberJohan Faerber

Marianne Alphant (c) John Foley/POL
Marianne Alphant (c) John Foley/POL


Avec L’Atelier des poussières, Marianne Alphant signe un livre doublement remarquable : sans doute son meilleur texte et indéniablement l’un des plus beaux de ce début d’année. En effet, comment ne pas être fasciné par la manière dont l’autrice tresse ici, avec modestie mais sans coup férir, une odyssée de la poussière, un recensement actif des activités liées à la poussière elle-même. Wanderlust au pays de la poussière où cet atome chu de l’atome devient en fait une manière d’entrer dans les relations sociales, la domesticité, les logiques de domination et la création littéraire envisagé dans toute sa matérialité de Hegel à Proust en passant par Molière. Un texte remarquable que Collateral ne pouvait manquer de saluer le temps d’un entretien avec son autrice, histoire de balayer les idées reçues sur la poussière.



Ma première question voudrait porter sur la genèse de votre très beau livre, L’Atelier des poussières qui vient de paraître chez P.O.L. Comment est né, chez vous, le souhait de consacrer un texte à cette “sacrée poussière” comme vous la désignez d’emblée ? Pour évoquer cette “Poussière encore et partout”, vous choisissez de convoquer aussi bien des lectures qui vont de Molière jusqu’à Proust en passant par Beckett et Colette que des expériences personnelles, comme notamment “Me souvenir d’Anne, un jour à l’Ecole” et de sa chambre qui, avec ses notes sur Hegel, a été réduite en cendres par un incendie. Est-ce que ce dernier souvenir est plus particulièrement à l’origine de ce texte qui évoque la poussière pour “L’éliminer, la contempler, l’élever, la comprendre” ?  


On devrait trouver naturel d’écrire sur la poussière tant nous vivons avec elle, si familière, ordinaire, domestique, trop même peut-être pour qu’on s’y attarde. On souffle sur elle et c’est fini, passons à autre chose. Mais non, qu’on la néglige ou qu’elle nous obsède, elle est là, elle s’impose, il faut tôt ou tard s’en occuper. J’avais toujours eu le projet d’écrire sur le ménage, cette activité rituelle, négligée, surtout féminine. A quoi pense-t-on en essuyant un objet, en faisant les vitres, en balayant ? Les gestes sont aussi répétitifs et souvent machinaux que méticuleux. Ce soin des choses, d’une maison, d’une chambre s’accompagne d’une sorte de discours intérieur, parallèle à l’action, qui tient aussi bien du commentaire que de digressions, de souvenirs et d’idées parasites. Il faut y penser mais pas trop, comme si la poussière qui est une menace pour la maison pouvait l’être aussi pour l’esprit. Reprendre ce projet était une façon d’évoquer l’expérience que j’avais d’elle mais aussi l’omniprésence de la poussière : elle est sur les livres et dans les livres, envahissante, chassée, revenante, sous forme de poudre, de cendre, de suie comme celle qui avait noirci autrefois la chambre d’Anne, cette amie d’une époque où nous étions normaliennes, alors qu’elle écrivait un mémoire sur la logique de Hegel. Anne n’était pas un point de départ mais une brusque réminiscence et comme un accident de parcours, son apparition devenait une compagnie, un nouveau moteur, puisqu’il s’agissait aussi de la dimension philosophique de la matière et de la servitude. Ce sont les accidents qui donnent vie au travail. Ouvrir à nouveau la Phénoménologie de Hegel, retrouver une citation de Flaubert, tomber sur un article racontant ce que le prince Charles exige de ses valets, lire une biographie de Dickens, regarder de près un tableau de Bacon, tout peut servir d’excitant, réveiller l’écriture, l’accidenter. Un livre en cours fait feu de tout bois.

 

 


Pour en venir au coeur de L’Atelier des poussières, évoquons sans attendre combien votre texte se propose comme une odyssée sensible de la poussière. Une odyssée du sensible qui ne cesse de poser la question d’un monde “tellement sensible, hyper fragile”. Une odyssée du sensible qui, au moyen de la poussière, permet à la fois d’éprouver le rapport physique à la poussière, celui qui fait percevoir qu‘on ne regarde pas uniquement le vide “mais un vol d’atomes râpés”. Un rapport physique donc mais également un vertige métaphysique comme vous l’exprimez : “Métaphysique, chère métaphysique, je passe la main sur le bureau, j’écris dans la poussière de toujours”.  

Diriez-vous ainsi que L’Atelier des poussières interroge non seulement à travers la poussière le réel mais, plus largement et profondément, notre rapport au réel, le vertige de l’infini ? En quoi, enfin, la poussière vous permet-elle de questionner le rapport existentiel, fait de fragilité et de doute, au monde : un rapport où le “grand ménage est intérieur”, où le ménage repousse aussi la mort et sa poussière de corps ? 


Ce qui est si troublant dans la poussière, c’est son mélange de visibilité et d’invisibilité. Elle est là mais sans y être, il faut aussi ne pas la voir, l’oublier en somme d’une semaine à l’autre jusqu’au jour du ménage, selon le programme des livres d’éducation ménagère destinés aux filles. Lundi : la chambre ; mardi : le salon ; une fois par mois les cuivres, etc. Mais si familière qu’elle soit, elle est aussi d’une étrangeté absolue: nous ne savons pas d’où elle vient, comment elle s’introduit partout, même dans un lieu fermé, de quoi elle se compose. Est-elle vivante ou morte? Inoffensive ou dangereuse? La plus célèbre apparition de la poussière comme objet physique et métaphysique, nous la trouvons dans le De natura rerum de Lucrèce. Contemple, écrit-il, contemple la poussière volant dans un rayon de soleil : son agitation, ses turbulences sont à l’image des atomes qui nous composent et de leurs mouvements. Si le matérialisme de Lucrèce tend à nous délivrer de toute crainte de la mort - n’ayons pas peur d’elle, nous qui sommes faits d’atomes immortels -, cette philosophie ne semble a priori pas celle qui préside au ménage, mais on peut dire qu’elle lui est sous-jacente. Derrière la douceur, le velouté inoffensif de la poussière, nous apercevons l’usure, la disparition, la perte, raison de la combattre et de s’en défaire : on ne veut pas voir ça, il faut rendre aux choses un aspect neuf, net, vierge; ne pas laisser s’installer le déclin. Ces grains infimes, insaisissables, dont l’examen relève de la physique des particules, nous renvoient au mystère des origines du monde et de sa fin. On peut voir le ménage comme un combat contre la mort. Il s’agit d’opposer la disparition de la poussière à la décomposition qu’elle annonce.




Dans L’Atelier des poussières, vous évoquez aussi bien le rapport intelligible à la poussière. Dès les premières pages, vous interrogez le rapport matériel que certains créateurs entretiennent avec le quotidien le plus banal, un quotidien que leur rapport à la poussière incarne. Sans attendre, vous liez la poussière aux conditions de la création littéraire qui, pour certains, semble ne pas pouvoir passer par le contact avec le prosaïque qu’incarne la poussière. Vous rappelez notamment la sentence de Flaubert selon laquelle “L’art veut des mains blanches et calmes”. Ou encore éloignant l’exercice de la pensée de toute contingence là encore bassement matérielle : “Penser à ce qu’on fait mais ne pas trop penser : remettre un peu d’ordre dans le bric-à-brac de l’étagère, mais vite, la main légère.” Vous convoquez ainsi Proust, Voltaire, Rousseau comme figures littéraires que vous choisissez de peindre dans leur intimité domestique : en quoi la poussière permet-elle de penser selon vous le rapport de la création littéraire au monde matériel et sensible ?  


J’évoquais à l’instant la philosophie matérialiste, il faut lui associer son envers, l’idéalisme, et la hiérarchie qui s’établit très vite entre le monde des idées, la création et les contraintes du quotidien. Il est prosaïque, le ménage aussi ; faire de l’ordre, ranger sa bibliothèque, d’accord, mais le reste est une perte de temps. La vaisselle, la lessive, le repassage, quelles corvées… Il faut s’en débarrasser. Poser, comme le fait Virginia Woolf, la nécessité d’une chambre à soi, c’est aussi, d’une certaine façon, se couper du reste de la maison et des tâches qui doivent s’y accomplir. Difficile d’entrer dans une cuisine sans que vienne l’idée d’une préparation du repas, ou que sautent aux yeux la vaisselle à faire, le torchon qui traîne, les taches sur le carrelage. On peut l’ignorer, bien sûr, mais assez paradoxalement écrivains et philosophes ont souvent des exigences de propreté. Dickens ne pouvait pas dormir dans une chambre d’hôtel ou d’amis qu’il n’avait pas nettoyée lui-même à fond, Wittgenstein prônait un balayage à la feuille de thé humide. Marguerite Duras disait qu’il fallait faire son lit avant de se mettre à écrire. Comme si l’organisation des phrases et des idées réclamait une organisation particulière de l’espace domestique. De là, l’importance du valet du philosophe : celui dont on ne parle jamais, mais qui nettoie pourtant le cabinet de travail. Je fouillais dans les biographies, j’interrogeais des amis, spécialistes de Hegel ou de Leibniz, que mes questions surprenaient : ce n’était pas un sujet. Comme si l’œuvre n’avait rien à voir avec un quotidien prosaïque alors que je cherchais à rétablir ce lien. Asseoir Kant sur le fauteuil près d’une fenêtre dont la vue lui était indispensable pour réfléchir. Noter la collection de tasses de Kierkegaard qui se faisait servir son café dans des tasses différentes. Entrer dans le dressing des philosophes : robes arméniennes de Rousseau, chaussures de marche et costume de bain pour Nietzsche. Ces détails n’ont rien de contingent, ils sont aussi réels que la poussière sur la table.




Ce qui frappe également, c’est combien L’Atelier des poussières s’offre comme un livre politique et social. Dès son entame, vous liez la poussière à la manière dont elle doit être cachée, éliminée : balayée. En ce sens, le ménage s’offre comme un des points d’entrée par l’entremise d’une figure qui, très vite, va devenir le centre de votre propos : le valet, la bonne qui s’occupent de nettoyer. Ici la poussière devient l’enjeu d’un discours qui met à nu la servitude et, plus précisément, le rapport que certains écrivains entretiennent à la domesticité. A travers Molière ou Proust encore, vous vous demandez : “Faut-il apprendre à se servir seul ? Se salir les mains ? Toucher la poussière ?” Ou vous commentez le rapport que certaines et certains entretiennent, comme maîtres et maîtresses, à cette domesticité : “Ah, ces valets : un besoin, un fléau, un mal nécessaire”. Vous usez d’un oxymore à propos du fameux rapport de Proust à Céleste Albaret sa domestique en parlant d’une “soumission enchantée”. En quoi selon vous ainsi la poussière peut-elle permettre de dénoncer la violence sociale qui s’exerce dans la domesticité ?  


S’il est une chose que je n’avais pas prévue en commençant ce livre, c’est l’arrivée des domestiques. J’ignorais à quel point la poussière allait les faire surgir un à un puis en masse, en vrac, comme une armée invisible. Saleté, crasse, détritus, choses immondes, qui va s’en charger ? Proust sonne Céleste, Cosette prend son balai, Ruy Blas ramasse le mouchoir tombé, Jonathan Swift s’amuse à expliquer aux domestiques comment saboter leur travail mais gifle Watt et Patrick qui sont à son service, Oriane de Guermantes maltraite sournoisement un serviteur amoureux. C’est le déploiement bigarré des valets de comédie, les figures de Scapin, de Sganarelle, d’Arlequin ou de Figaro dans leurs rôles multiples d’entremetteurs ou de souffre douleurs. Des factotums, bons à tout, omniprésents. Ils sont là, mais priés de se rendre invisibles, comme la poussière. Le maître leur impose la discrétion, l’effacement, la distance, le murmure, souvent un changement de nom. Ils sont chassés, oubliés, méprisés. Le renversement des rôles au théâtre, l’ascendant comique de Scapin, d’Arlequin ou de Figaro sur leurs maîtres, est merveilleux bien sûr, mais pour un Figaro, combien de Cosette ? Les journaux d’écrivains comme celui de Jules Renard en témoignent de façon plus ou moins crue : les domestiques sont défectueux, fourbes, incultes, vaguement menaçants, mais il faut faire avec.

 



Que dit aussi plus largement cette violence sociale du créateur en littérature, notamment chez Proust ?  


Le cas de Proust est exemplaire, ne serait-ce que par les souvenirs si fameux de Céleste Albaret dans Monsieur Proust. A l’en croire, son service auprès de l’écrivain était pur enchantement, une « béatitude », comme elle dit. « Il avait la grâce, même de ses tyrannies ». Mais le détail de ces « tyrannies » n’est pas sans créer le malaise. Si Céleste avait parfois droit à des moments de conversation et comme de formation littéraire et mondaine quand Monsieur rentrait de soirée (elle pouvait alors s’asseoir en sa présence), l’essentiel de son existence était soumis - osons le dire - aux caprices et aux rituels d’un génie névrosé. Le livre de Laure Hillerin, A la recherche de Céleste Albaret, est très révélateur des conflits du couple maître/domestique ; Céleste se révoltait, Proust la renvoyait, lui écrivait des mots de reproche, la reprenait à son service. Scènes de ménage, en quelque sorte. Il avait lui-même conscience, comme il l’écrit, que la vie des domestiques a quelque chose d’anormal, qu’elle est peut-être même d’une « étrangeté plus monstrueuse » que celle des courtisans à Versailles. Mais à peine en avait-il convenu qu’il sonnait Céleste pour qu’elle ramasse un porte-plume tombé ou pour lui faire remarquer qu’elle ne lui avait pas servi son croissant sur la bonne soucoupe. La création d’une œuvre si exceptionnelle qui a soumis son auteur à une vie extravagante était-elle possible sans une sorte de violence - contre soi et contre les autres ? La question mérite d’être posée.

 


Un des points les plus marquants de L’Atelier des poussières consiste également à montrer qu’il existe, autour de la poussière, une division genrée des tâches. Aux méninges les hommes, au ménage les femmes : tel pourrait être le terrible constat qui, dans votre texte, désigne une violence sociale particulièrement clivée génériquement. S’agissait-il pour vous de souligner là combien la poussière pouvait aussi être considérée sous un angle féministe ? Diriez-vous, plus largement, de L’Atelier des poussières qu’il est un texte féministe ? 


J’ai chez moi une collection de livres d’éducation ou d’instruction ménagère, d’économie domestique, de manuels pratiques à l’usage des jeunes filles ou des maîtresses de maison qui reflètent bien cette division des tâches. « Le domaine de la femme est sa maison ». Cela commence pour les filles à l’école primaire et se poursuit tout au long de leur scolarité. Ce ne sont que Livre du foyer, Mémento de la petite ménagère, Année préparatoire d’économie domestique, Ecole du bonheur : enseignement ménager total, Guide pratique de la vie domestique à l’usage des jeunes filles. Les plus anciens, comme La Maison rustique des Dames, Madame est servie, ou L’Art de bien tenir une maison sont écrits par des femmes du Monde (ou qui le prétendent), avec de nombreux chapitres consacrés à la direction des domestiques. C’est Madame qui détient le savoir, les manuels sont écrits pour elle, pour qu’elle sache comment former (dresser, même, le mot ne fait pas peur), la femme de chambre, le maître d’hôtel, la cuisinière ou le valet de pied. Les domestiques, s’ils savent lire, n’ont évidemment pas accès à des livres aussi révélateurs de leur asservissement. L’autre catégorie de manuels relève d’un programme éducatif apparu sous la Troisième République, avec l’école obligatoire des filles, renouvelé sous Vichy et prolongé jusqu’en 1980. On n’y parle plus de diriger des domestiques, les temps ont changé, mais les filles sont préparées à employer leur talent chez elles ou chez d’autres. J’ai longtemps acheté ces livres par curiosité, par amusement de leurs maximes - « Fille fenêtrière, rarement ménagère », « Ne jamais circuler les mains vides ». C’était exotique, d’un autre temps, mais j’y lisais crûment des formes d’oppression masculine et d’assignation. Au fond, 1980, ce n’est pas si vieux. Je me souviens de cours de couture au lycée, en 6ème et 5ème, où le premier objet fabriqué était un bavoir de bébé et le second une chemise de nuit. Nous apprenions la grammaire latine mais aussi la manière de faire des fronces. Et d’une certaine façon, le féminisme. 




Ce qui frappe également tout au long de L’Atelier des poussières, c’est l’ouvroir réflexif que constitue, à vos yeux, la poussière elle-même. Se tisse ainsi, tout au long de votre texte, on le voit, un rapport de la poussière au devenir de la pensée, vous qui, notamment, écrivez de manière explicite à propos de la poussière qui peut devenir l’image de la pensée elle-même : “une fermentation de poussières fertiles, les idées par exemple”. Ma question ici sera la suivante : diriez-vous que votre propos ne se donne pas uniquement comme une herméneutique de la poussière mais également comme la recherche constante de son allégorie ?  


La poussière est d’abord sans doute une allégorie de la mort : « Je te montrerai ta peur dans une poignée de poussière », écrit T.S. Eliot dans The Waste Land. Nous avons beau avoir des méthodes d’Art ménager pour l’effacer, l’essuyer, la chasser, il faut sans cesse recommencer, au point d’établir une sorte de complicité avec elle : elle est domestique et jamais domestiquée, toujours rétive, étrange, tombée du ciel comme les idées. Stimulante, peut-être même alors, comme tant de « poudres flash » auxquelles on peut avoir recours pour agir ou réfléchir. On ne pense pas sans rien. La génération spontanée n’existe pas. D’où vient la poussière ? d’où viennent les idées ? C’est fascinant de voir Léonard de Vinci s’arrêter devant elle et tenter de comprendre comment elle se soulève, se repose, selon quelles lois physiques. Fascinant de voir les égyptologues réveiller la poussière du tombeau de Ramsès II et la toucher sans d’ailleurs mesurer ses dangers. L’écrivain W.G. Sebald qui n’aimait pas les maisons trop propres où l’on maintient un ordre froid, trouvait réconfortant celles dont les occupants laissent la poussière s’installer. Il a raconté dans un entretien l’expérience de paix, de sérénité merveilleuses éprouvée dans une bibliothèque pleine de poussière en attendant un rendez-vous. Et si le désordre était créateur ? La paix, le silence de la poussière : n’est-ce pas au fond ce dont nous avons besoin pour écrire ?




Enfin ma dernière question est une question inhérente à la poussière : c’est celle du reste. En effet, comment qualifier le genre de votre texte ? La couverture ne porte aucune mention générique : à quelle poussière de genre appartient-il ?  


Ce n’est ni un roman bien sûr, ni vraiment un essai. Plutôt une dérive, une quête, un objet hybride. Et si on le disait gender fluid ?




Marianne Alphant, L’Atelier des poussières, POL, mars 2025, 268 pages, 18 euros

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