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Photo du rédacteurSiryne Zoughlami

Luxe de poche : Petits objets précieux au siècle des Lumières




Pour cette quatrième expertise naïve, Siryne Zoughlami a posé son chevalet au beau milieu de l’exposition en cours au Musée Cognacq-Jay à Paris : « Luxe de poche : petits objets précieux au siècle des Lumières ». Depuis le 28 mars et jusqu’au 29 septembre, au cœur de ce musée qui rassemble les collections des époux Cognacq-Jäy, est proposée l’exposition de petits objets précieux et sophistiqués, témoins d’un quotidien raffiné.

De cette histoire culturelle où le XVIIIe siècle est constamment éclairé par le XXe siècle, notre experte naïve a tiré une toile inspirée d'une idée tirée des tableaux de Chardin, en particulier « La Raie » dans lequel le chat est sur le point de tout faire tomber : ici il est saisi dans ce moment comme suspendu – juste avant le fracas à venir. Les dix objets représentés avant qu’ils ne disparaissent à jamais sont une châtelaine (cet objet décoratif porté à la taille par les femmes dont les attaches retiennent différents accessoires portés en breloque), un flacon de parfum « Le Corbeau et le Renard », mais également un étui en forme de poisson articulé, une boîte en forme de dromadaire encore, ou aussi bien un étui à messages en forme d'asperge, encore une boîte en forme de tête de femme masquée, une tabatière en forme de lion, puis un étui en forme de jambe de dame inscription sur la charnière « Son sort j'envie », un étui à ciseaux avec cette inscription « toujours fidèle », ce qu’on nommait alors un pistolet à parfum, un drageoir en forme de tatou, et enfin un étui en forme de bébé emmailloté.

Une toile qui reflète le jeu des sociabilités qu’engagent ces objets et que le chat détruira.



Exposition « Luxe de poche : petits objets précieux au siècle des Lumières » du 28 mars jusqu’au 29 septembre au Musée Cognacq-Jay, 8 rue Elvézir, 75003 Paris


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