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Ce jeudi, dès 18h, retrouvez en partenariat avec Collateral le premier épisode de Cracker l'époque consacré à Bénédicte Kurzen.
Bénédicte Kurzen est titulaire d'une maîtrise en histoire contemporaine de la Sorbonne. Elle a rédigé son mémoire sur le "mythe du photographe de guerre", ce qui l'a incitée à devenir elle-même une conteuse visuelle.
Aujourd’hui photographe indépendante, sa carrière a débuté en 2003 en couvrant l'actualité en tant que pigiste dans la bande de Gaza, en Irak et au Liban.
En 2004, sa photographie passe de l'actualité à un style plus documentaire avec son travail sur la vie des kamikazes volontaires et des veuves dans la bande de Gaza. Ce travail contribue au projet de groupe "Violence Against Women", en collaboration avec Amnesty International et Médecins Sans Frontières.
Au cours des dix dernières années, Bénédicte a couvert les conflits et les changements socio-économiques en Afrique. En Afrique du Sud, où elle était basée, elle a exploré certains des défis sociaux les plus profonds de la société post-apartheid en produisant "Next of Kin", "The Boers Last Stand" et "Amaqabane", sur la vie d'anciens combattants anti-apartheid.Â
En 2011, elle reçoit une bourse du Centre Pulitzer, et produit notamment "A Nation Lost to Gods". Son travail est projeté et exposé à Visa pour l'Image et est nominé pour le Visa d'Or en 2012. Après être devenue membre à part entière de l’agence NOOR, elle s’installe à Lagos, d'où elle poursuit sa couverture de l'Afrique, en se concentrant sur le Nigeria. Cela aboutit en 2015 à l'exposition "Shine Ur Eye".
En 2019, elle remporte un World Press Photo pour son projet de collaboration avec la photographe Sanne De Wilde pour "Land of Ibeji" en 2019.
Alors, comment cracke-t-elle l’époque ?
Episode à écouter ici :