Dans notre article récent, à Cécile Vallée et à moi-même, sur la remise en question du qualifiant de « transfuges de classe » pour les intellectuels et écrivains nés en colonie, nous avions abordé la figure prestigieuse de Mouloud Feraoun. C’est une bonne introduction à la lecture d’une enquête-essai publié il y a quelques mois. En effet, Ariane Chemin, journaliste-reporter et autrice de récits-enquêtes nombreux et souvent passionnants, sondant des affaires non-résolues, s’est intéressée à ce qu’on a nommé « le drame de Montreux », le 24 mars 2022 : le suicide d’une famille française de cinq personnes en Suisse, dont un seul membre a survécu. Face au lac Léman, ils se sont jetés du 7ème étage, sans un cri, tôt le matin. L’enquête paraît donc dix-huit mois à peine après l’événement, les mobiles restant mystérieux.
Le récit avance par méandres et détours, la narratrice nous conduisant en douceur vers une explication qu’elle privilégie, sans l’imposer comme une certitude et en essaimant, tout au long de ces pages, différentes pièces d’un puzzle impossible à construire ; et en animant le lieu célèbre, la ville de Montreux, de nombreux personnages qui l’ont habité ou traversé.
Deux communiqués de presse sur deux événements ouvrent l’ouvrage. Le premier reprend le communiqué de l’Agence France Presse du 24 mars 2022, « l’enquête s’est ouverte sur une tragédie dont on ne comprend pas encore les contours ». Le second est une date et son récit : 15 mars 1962. Nous y reviendrons.
Ils sont suivis par vingt chapitres formant des ensembles : lorsque la vérité ne peut être qu’approchée et non révélée avec certitude, il faut raconter dans un ordre suggestif.
Le suicide d’une famille en Suisse et son mystère
On aura ainsi trois premiers chapitres qui racontent ce qui est connu, le factuel établi. Des informations sont données par la police cantonale vaudoise avec un compte-rendu détaillé de l’intervention policière. Les gendarmes sont venus pour « un mandat d’amener en lien ave la scolarisation à domicile d’un enfant ». Il y a évocation des obsèques avec le faire-part qui était un leurre puisque la cérémonie a eu lieu avant et que les familles David et Feraoun ont déjà quitté les lieux. C’est l’occasion de rappeler de célèbres résidents de Montreux : Igor Stravinsky, « Le Sacre du printemps », Nabokov et sa « Lolita », Chaplin, Fredie Mercury… « Montreux était alors un refuge pour esthètes ». On poursuit la visite de Montreux avec la rencontre de la journaliste avec Michel Tabachnik.
C’est l’occasion d’interroger l’hypothèse sectaire en insérant une information sur le Temple Solaire. Par l’intermédiaire d’un ami journaliste, Ariane Chemin interroge Tabachnik qui botte en touche tout au long de la soirée, malgré son implication dans le Temple Solaire, malgré son livre en 1997, Bouc émissaire. Dans le piège du Temple Solaire et ses deux procès (2001 et 2006) à l’issue desquels il a été relaxé au bénéfice du doute. Pour qui veut retrouver les faits de cette affaire, la mise au point de Wikipédia est très fournie. Ariane Chemin évoquera plus loin ce qu’elle nomme, « les coïncidences exagérées », ces « petits cailloux blancs » contre lesquels l’enquêtrice bute sans cesse : certaines coïncidences auraient pu être rappelées comme les dates du 22 mars 1982 (naissance de « l’enfant cosmique ») et le 22 mars 1997 (le dernier massacre/suicide ? au Canada) qui font écho au 24 mars 2022. On peut aussi apprécier ce que proposait la secte, « le transit vers Sirius » pour un monde meilleur, ce monde meilleur que Nasrine enseignait à ses enfants. Les « thèses complotistes et survivalistes » ont largement été prises en compte mais sans aboutir à une certitude, faute de preuves. L’hypothèse de l’appartenance à une secte est écartée. Pourtant on pourrait garder en mémoire sinon une appartenance, du moins une influence de ces idées sectaires. Mais cette première pièce du puzzle est posée et non retenue : les autres pièces le seront, toutes étalées mais pas encastrées les unes dans les autres.
La journaliste exprime son malaise : « Mille questions restent en suspens. Peut-on vraiment parler d’une mise à mort volontaire et collective quand le groupe compte deux mineurs ? Peut-on écrire « suicide » quand on parle d’une enfant de 8 ans, et d’un adolescent de 15 ans ? Les enfants croient nos histoires. Ils sont les proies des contes que nous leur racontons. Leur aveugle confiance, c’est leur façon d’aimer leurs parents et de s’abandonner entre leurs bras. Est-ce pour autant un consentement ? »
Au passage aussi, deux témoignages, sur le mari Eric et la jumelle Narjisse, désignent, sans le dire, la personnalité dominante de Nasrine puisque sur elle, il n’y a pas alors de témoignage positif. Pour le mari, d’anciens camarades de promo de l’X ont écrit : « C’était un homme bon, intelligent, drôle […] Je sais aussi qu’il était bon, et il me semble qu’il voulait le meilleur pour sa famille, ses enfants ». Par ailleurs, une jeune patiente de la Clinique de l’œil de Sion où Narjisse exerçait à mi-temps, la décrit comme « joyeuse », « empathique », « accueillante ». Autre signe un peu plus loin : Ariane Chemin note sur la boîte aux lettres de l’immeuble, le nom de la sœur jumelle, Narjisse Gama Feraoun et du mari, Eric David. Nasrine n’est pas « affichée », elle reste dans l’ombre… l’invisible !
Tabachnik a insisté sur le fait qu’on ne peut connaître les raisons des Templiers qui se sont suicidés : « Nous ne savons qu’une chose : leur conviction qu’il fallait quitter cette terre car la vie était foutue ». En partant, il lâche une phrase qui va hanter la journaliste : il l’exhorte à prendre en compte « le poids de ce qui demeure invisible ».
Le nom de Feraoun
C’est bien cette invisibilité que va explorer Ariane Chemin à partir d’un patronyme : Feraoun ! Nous entrons alors dans le second mouvement du récit : le vécu antérieur des suicidés et leur généalogie familiale à partir du chapitre 5.
A vrai dire, nous savions que nous allions vers ce nom de Feraoun dès le titre, l’exergue et le récit de l’assassinat de l’écrivain-instituteur. On savait que les enfants qu’évoque le titre ne pouvaient être ceux de 2022 qui n’ont été victimes que d’une « protection » mortifère. On va en avoir la preuve, dans le récit de la vie du grand-père des jumelles, Mouloud Feraoun : c’est une recommandation donnée à sa femme – ne pas réveiller les enfants pour qu’ils ne risquent pas de se faire tuer dans les rues d’Alger – le jour même où lui-même a été assassiné à Château-Royal le 15 mars 1962 par un commando de l’OAS dirigé par l’ex-lieutenant Roger Degeuldre et ses hommes de main. Ariane Chemin rappelle que si l’écrivain est très connu dans son pays, il a été pratiquement oublié en France.
Au moment du suicide de Montreux, comme la police suisse, beaucoup de journaux ont rappelé cette filiation en passant, sans rien en faire. Dans ses entretiens pour la promotion du livre, Ariane Chemin a souvent affirmé : « si elles avaient été les petites filles d’Albert Camus, tout le monde aurait exploré cette généalogie ». Un des objectifs du récit dont le titre restitue la voix de Mouloud Feraoun commence à s’imposer alors : extirper Feraoun de l’oubli. Et, plus précisément, celui qui a été assassiné à quelques jours des Accords d’Evian, assassinat symbole de la folie meurtrière et programmée de la fin de la guerre d’Algérie. Nous voilà, face à un fait violent, devant la difficile réconciliation des mémoires de la guerre d’Algérie, espérée dans le rapport de Benjamin Stora.
Après le titre, enfonçant le clou à bon escient, Ariane Chemin choisit de mettre en exergue deux phrases du Journal 1955-1962 :
« Plane sur nous une indéfinissable malédiction…
C’est peut-être cela la peur, la peur panique, sans objet précis, sans fondement ».
J’ai apprécié que ce livre – essentiel pour qui veut « entrer » dans le récit de la guerre d’Algérie –, soit cité. Je me contenterai ici d’une appréciation de Tahar Djaout, en août 1990 : « Le Journal, dernière œuvre élaborée par Mouloud Feraoun, laisse apparaître toutes les énergies créatrices, la puissance de témoignage et les ressources d’écriture que le romancier-conteur, mort à 49 ans, aurait pu investir dans des travaux littéraires ultérieurs. Durant la guerre implacable qui ensanglanta la terre d’Algérie, Mouloud Feraoun a porté aux yeux du monde, à l’instar de Mammeri, Dib, Kateb et quelques autres, les profondes souffrances et les espoirs tenaces de son peuple. Parce que son témoignage a refusé d’être manichéiste, d’aucuns y ont vu un témoignage hésitant ou timoré. C’est en réalité un témoignage profondément humain et humaniste par son poids de sensibilité, de scepticisme et d’honnêteté. »
Citation bienvenue du Journal, œuvre de témoignage singulière et unique, mais j’ai été frustrée de ne pas avoir la page de la citation car, enlever la pagination, c’est généraliser. Or, il est important de savoir le moment où Feraoun a consigné ces réflexions. Il a donc fallu relire le livre pour retrouver la date : c’est le 14 mars 1956 : Feraoun est encore en Kabylie, à Fort National (aujourd’hui Larbaâ Nath Irathen) qu’il ne quittera pour Alger que l’été 1957. C’est le jour de marché et cette malédiction lui semble être celle qui pèse sur tous les habitants rencontrés. A la suite du mot « fondements », l’écrivain poursuit : « J’ai peur du Français, du Kabyle, du soldat, du fellagha. J’ai peur de moi. Il y a en moi le Français, il y a en moi le Kabyle. Mais j’ai horreur de ceux qui tuent, non parce qu’ils peuvent me tuer mais parce qu’ils ont le courage de tuer. Ensuite de part et d’autre on légitime le crime, on l’explique. Il devient nécessaire, un acte de foi, une bonne action ».
Il faut lire le Journal, texte écrit sur le vif par un homme qui observe, meurtri et écartelé, son pays livré à la violence, en essayant de ne basculer ni dans un « camp » ni dans l’autre, tout en sachant que c’est intenable. Ainsi le 1er avril 1958, il note : « Ce cahier où j’ai, depuis trois ans, pris l’habitude de noter, d’écrire mon angoisse ou mon désarroi, ou ma douleur et ma colère ». Et auparavant, le 6 janvier 1957, il se définissait comme « un observateur attentif qui souffre toute la souffrance des hommes et cherche à voir clair dans un monde où la cruauté dispute la première place à la bêtise ». Alors que les autres œuvres de Feraoun ont été rééditées en poche, ce qui augmente sans aucun doute leur accès pour les lecteurs, le Journal n’a été réédité en Seuil Points qu’en août 2011, en France. La réédition s’était faite bien avant en Algérie.
Un titre, un exergue, un fait de guerre (et non un fait divers) : un assassinat. C’est le troisième signe d’une visibilité rendue à Mouloud Feraoun par Ariane Chemin, dès l’ouverture de son livre. Juste après le communiqué de presse sur le 24 mars 2022 à Montreux, une autre date apparaît : « 15 mars 1962 ». Ici aussi, le récit commence par utiliser les expressions des télex de l’AFP et de l’Agence UPI, reprises par la télévision et Europe 1 : « Effroyable tuerie à Alger ». C’est suivi, note l’ouvrage, d’un manque de rigueur et de précision dans les récits qui se propageront longtemps encore jusqu’à l’effacement. Toutefois, à chaque fois, la victime mise en avant est l’écrivain Mouloud Feraoun. Quittant l’information de presse, Ariane Chemin choisit de citer l’hommage dans Le Monde, de Germaine Tillion, personnage incontournable alors de la recherche d’une troisième voie, sous le titre : « La bêtise qui froidement assassine » et le communiqué du Ministère de l’Education nationale qui nomme, sans détour « la bêtise » : « un groupe de tueurs de l’OAS a lâchement assassiné six de nos collègues, dont les noms devraient être cités à la jeunesse de France ».
Ces trois signes forts de l’entrée dans le récit, enrichis de 3 chapitres et d’un dernier chapitre d’hommage à Mouloud Feraoun forment le cinquième de l’œuvre. L’intention d’Ariane Chemin se confirme.
Dans les chapitres qu’elle lui consacre, elle rappelle l’importance de l’écrivain en Algérie. Elle donne les étapes les plus importantes de son parcours de vie : Mokrane, le père des jumelles, est né en 1944, second d’une fratrie de six enfants ; peu d’informations seront données sur les parents des jumelles. Elle donne aussi les dates de son entrée en écriture puis celle où il entame la rédaction de son Journal. Partagé, déchiré, il fait son possible pour se tenir à l’écart des officiels français et du FLN.
Avançant dans la thèse qu’elle suggère d’un lien entre le traumatisme de la guerre d’Algérie et l’attitude des jumelles dans la vie, la journaliste assimile « les coups frappés à la porte » de l’immeuble à Montreux qui ont déclenché la décision du suicide collectif, aux coups frappés à toutes les portes, par les policiers ou soldats français, pendant la guerre et qui terrorisaient les Algériens : elle en donne des exemples et affirme, « la peur est une arme de guerre ». C’est la peur qui pousse finalement M. Feraoun a quitté la Kabylie pour Alger l’été 1957 ; à l’appui, des citations du Journal. La famille Feraoun déménagera plusieurs fois en peu de temps : dans le récit de la famille David-Feraoun, il est aussi question de nombreux déménagements qui apparaissent chaque fois comme une fuite. En septembre 1961, dans le jardin de la villa Lung, « Mokrane y installe une cabane et l’aménage pour lui et ses copains - un beau refuge au milieu des arbres ». Le matin du 15 mars : « à l’heure de quitter la Villa Lung (…) l’instituteur craint de voir partir ses filles et ses fils au lycée et glisse à sa femme, « Ne réveille pas les enfants ».
Le récit de l’assassinat, commencé dans le communiqué de presse à l’ouverture du livre, se poursuit dans le chapitre 7 que je mets volontiers en lien avec le chapitre 11, « Vingt orphelins » dont Jean-Philippe Ould Aoudia, fils d’un des inspecteurs assassinés, est l’interlocuteur privilégié. En effet, la journaliste suit le récit si précis qu’il en a donné après une enquête minutieuse dans l’ouvrage qu’il a publié en 1992. Les responsables de ces assassinats sont nommés et l’exécution est qualifiée de « méthodique » et de « professionnelle ». Il est heureux que la journaliste n’ait pas suivi la version accréditée par Ali, le fils aîné de Mouloud Feraoun et du biographe, José Lenzini, comme quoi l’exécution de l’instituteur-écrivain n‘était pas voulue, comme si ce n’était qu’une bavure collatérale. Interrogé par Ariane Chemin sur le drame de Montreux, Jean-Philippe Ould Aoudia, « fils de Salah, l’innocent fusillé », laisse échapper : « le 15 mars 1962 a fait six victimes et vingt orphelins ». Comment vit-on avec un tel traumatisme d’autant qu’aucun des assassins n’a jamais été inculpé pour ces meurtres ? On essaie, difficilement, d’oublier. Mais l’oubli ne dépend pas seulement de la volonté consciente de l’individu.
Les pièces d’un puzzle non imbriquées
Les derniers chapitres, une dizaine, poursuivent dans l’approche du mode de vie, des antériorités et des enkystements d’une peur à vivre de la famille David-Feraoun : Ariane Chemin se rend à Vernon puis en Suisse, interrogeant aussi des « héritiers » des assassinats de la guerre d’Algérie comme J-P. Ould Aoudia et Nadir Boumendjel, en l’absence d’entretiens avec la famille Feraoun, à l’exception de l’aîné, Ali. Elle évoque aussi deux grandes peurs qui ont conforté sans doute les jumelles dans leur perception de l’hostilité du monde et de ses dangers : l’épidémie de Covid et l’empreinte de la peur que peut imprimer un séisme : la mère des jumelles, Mina, a perdu ses parents dans le séisme d’Orléansville et de sa région en 1954. Apparaît ainsi le faisceau de peurs qui a pu s’enkyster dans leur personnalité, s’ajoutant à l’assassinat du grand-père dont la grand-mère paternelle entretenait le souvenir.
On lira, avec un intérêt mesuré, les chapitres 16 et 20 sur le rapport de la France officielle à l’écrivain Mouloud Feraoun (L’Elysée, Benjamin Stora, l’ambassade de France en Algérie). L’enquête se termine avec la clôture du dossier par la police suisse : « Après un an d'enquête, la justice conclut à un suicide organisé à l'instigation des deux sœurs qui, "dominantes et possessives", exerçaient une forte emprise sur le reste de la famille, la maintenant dans une grande défiance envers les institutions de l’État et dans la conviction d'un monde extérieur hostile. Le passage à l'acte avait été minutieusement préparé et répété, la famille allant jusqu'à définir l'ordre dans lequel ses membres sauteraient du balcon.
Le garçon, remis de ses blessures est pris en charge par les autorités de tutelle du canton de Vaud ».
Une fin de partie sans résolution de l’énigme mais avec un dossier enrichi d’une enquête minutieuse de la journaliste. Car Ariane Chemin y a déposé une pièce maîtresse qui rejoint de nombreuses études de psychiatrie : elle interroge le professeur Amine Benyamina, psychiatre à l’hôpital Paul Brousse à Villejuif, qui lui confirme la possibilité d’une « paranoïa transgénérationnelle » : « On ne peut pas porter le nom de Feraoun et mourir de cette façon, soixante ans très exactement après l’assassinat sans qu’il y ait un lien ou au moins une piste à explorer ». Une descendance se construit, qu’elle en ait la pleine conscience ou non, avec cette peur et cette violence. On lira avec intérêt le chapitre 17.
On peut penser aussi aux analyses d’Alice Cherki sur les « conséquences psychiques » des traumatismes de l’histoire, étudiées dans son ouvrage de 2006, La Frontière invisible - Violences de l’immigration. Elle y analyse « les conséquences psychiques des violences de l’histoire coloniale et du silence qui les entoure, reconduites de génération en génération, les traumatismes et les mises à la casse des références et des généalogies (qui) constituent une grande part des désordres psychiques des générations actuelles, en tous cas en France et en Algérie ».
Les pièces du puzzle sont étalées sous nos yeux : l’enquête peut-elle se poursuivre ou sera-t-elle versée dans les « cold case » non résolus ? L’enquête nous oblige à réfléchir à la transmission transgénérationnelle de traumatismes, en l’occurrence, ici, de traumatismes de la guerre d’Algérie.
Notons que cet article est publié conjointement à cette mise en ligne dans Le Lien n° 74 janvier 2024, bulletin de l’Association des amis de Max Marchand, Mouloud Feraoun et leurs compagnons
Ariane Chemin, Ne réveille pas les enfants, un récit d’Ariane Chemin, éd. du sous-sol, 2023, 185 p. et Jean-Philippe Ould Aoudia. L'assassinat de Château-Royal. Alger, 15 mars 1962 : enquête... sur l'assassinat par l'OAS de six inspecteurs des Centres sociaux éducatifs, Paris, Éd. Tiresias, 1992, 197-[24] p.